Histoire de l’osthéopathie
L’ostéopathie fut créée le 22 juin 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still (1828-1917). Sa parfaite connaissance de l’anatomie et de la physiologie appliquée à la médecine lui permet de redécouvrir l’art manuel.
Même si cela peut paraître logique, cela l’a amené à entrevoir un dysfonctionnement, une douleur, non comme un symptôme mais comme l’expression d’un déséquilibre de la personne dans sa globalité.
Depuis 2002, grâce à la loi Kouchner, l’ostéopathie est officiellement reconnue en France. Mais les écoles sont nombreuses (supérieur à 60 écoles) et malgré les décrets, la formation est très hétérogène. Une formation de 5 ans minimum étant nécessaire, ce qui n’était pas proposé par toutes les écoles.
Qu’est-ce que l’ostéopathie ?
L’ostéopathie est une médecine manuelle de première intention. Elle prend en charge les désordres fonctionnels du corps humain, c’est-à-dire les troubles mécaniques qui n’engagent pas l’intégrité de l’organe en lui-même. Elle s’appuie sur la connaissance de l’anatomie, de la physiologie et de la pathologie. Une consultation chez l’ostéopathe peut donc se faire avant toute consultation médicale. Elle ne remplace pas pour autant un suivi médical régulier. L’ostéopathe travaillera en collaboration avec toutes les professions médicales afin d’orienter si nécessaire le patient chez le praticien adapté.
L’investigation se doit d’être holistique, globale afin de déterminer au mieux l’étiologie des déséquilibres qui sont à l’origine de la douleur. Cela permet un traitement personnalisé fondé sur l’histoire, les habitudes de vie et l’environnement de chaque patient.
Un bilan préventif est conseillé annuellement afin de prévenir l’apparition des douleurs, avant que le corps ne soit plus capable de s’adapter aux contraintes quotidiennes.
L’ostéopathe a en sa possession un panel de technique important pour accompagner le patient vers un fonctionnement optimal de son organisme. Cela peut-être des techniques myofasciales, articulaires, viscérales, crâniennes et/ou fluidique. Mais ces dernières ne sont rien sans un diagnostic précis posé après un interrogatoire, une évaluation des capacités de mobilité, une palpation fine du thérapeute et une compréhension du patient dans son entièreté.
Décret le plus récent
Le décret de septembre 2014 à mis en place un référentiel de formation tant au niveau continu que durée (5 ans obligatoire). La même année, les agréments ont permis de réduire au nombre de 23 les écoles d’ostéopathie respectant les agréments nationaux.
Le futur de l’ostéopathie
- Un travail en parfaite complémentarité avec le corps médical et para-médical.
- Une entrée dans les milieux hospitaliers, centre d’accompagnement, de rééducation et de réadaptation.
- L’entrée dans les mœurs de l’ostéopathie comme thérapie préventive à tout âge.